mercredi 4 janvier 2012

Essaouira, capitale des alizés

Essaouira est l´une des cités les plus attachantes de la côte atlantique. Elle le doit à son climat tempéré, à la gentillesse de ses habitants, à son patrimoine culturel et architectural, mais surtout à l’atmosphère unique de ses ruelles, grouillantes de badauds, de pêcheurs, de commerçants et d´artisans, auxquels viennent se mêler des artistes du monde entier. Bâtie sur une presqu’île, Essaouira a un cachet des très anciens comptoirs. Son petit port est pittoresque, il est logé dans des remparts. Le charme incomparable d’Essaouira, la perspective des murailles et l’ambiance qui y règne n’ont pas échappé au cinéaste américain Orson Welles qui y tourna «Othello», Grand Prix au festival de Cannes en 1952. 

Depuis quelques années, Essaouira connaît un essor touristique considérable. De nouveaux adeptes sont arrivés: les surfeurs, attirés par les grosses vagues que les alizés poussent vers Moulay Bouzerktoun et Sidi Kaouki. Cette cité regorge de places, de remparts, de fortifications et de monuments historiques. 
Depuis quelques années, Essaouira connaît un essor touristique considérable. De nouveaux adeptes sont arrivés: les surfeurs, attirés par les grosses vagues que les alizés poussent vers Moulay Bouzerktoun et Sidi Kaouki. Cette cité regorge de places, de remparts, de fortifications et de monuments historiques. 
Si Essaouira est l´une des cités les plus attachantes de la côte atlantique marocaine, elle le doit certainement à son climat tempéré toute l´année, à la gentillesse de ses habitants, à son patrimoine culturel et architectural, mais surtout à l’atmosphère unique qui règne dans ses ruelles, grouillantes de badauds, de pêcheurs, de commerçants et d´artisans, auxquels viennent se mêler des artistes du monde entier.
Depuis quelques années, elle connaît un essor touristique considérable, et des liaisons aériennes régulières depuis 1998 contribuent à son développement jusque-là parfaitement maîtrisé. Essaouira regorge de places, de remparts, de fortifications et de monuments historiques. Cette enceinte est un condensé d’architecture harmonieuse et cependant hétéroclite. Héritage culturel des siècles précédents, son édification récente est raffinée et imposante. On y découvre d’impressionnants remparts, la squala et ses portes; une Médina époustouflante, des mosquées, synagogues et églises, ainsi qu’une multitude de riads, conservés intacte et réaménagé dans la plus pure tradition marocaine. Bâtie sur une presqu’île Essaouira a un cachet de très anciens comptoirs qui en fait l’une des villes les plus séduisante du littoral marocain. Le petit port est pittoresque, il est logé dans des remparts qui abritent une cité aux maisons blanches et volets bleus. Le charme incomparable d’Essaouira, la perspective des murailles et l’ambiance particulière qui y règne n’ont pas échappé au cinéaste américain Orson Welles qui y tourna Othello, Grand Prix au festival de Cannes en 1952.
Essaouira c’est aussi une longue plage de sable fin qui s’étend sur plusieurs kilomètres au Sud de la ville, les vents alizés qui la ballaient lui vaut un climat moyen tempéré doux et rafraîchissant la température aux alentours de 25 °Cquand ailleurs elle dépasse les 40 °C. Ce vent parfois violent fait de la plage un paradis pour les surfeurs et amateurs de planche à voile qui y viennent du monde entier.
Naissance d’une cité
La ville est réputée pour sa richesse artistique, ses galeries mondialement connues et une créativité artistique intense. Nombreux sont en effet les artistes autodidactes (peintres, sculpteurs, musiciens, dramaturges, tisseurs, marqueteurs, artisans) qui y sont nés ou sont venus s’installer sensibles à son atmosphère particulière. Dans l’antiquité, un peu à l’arrière de l’enceinte actuelle, une ville au nom de Thamushida fut, ainsi que les îlots voisins, fréquentée de bonne heure par les Phéniciens puis les Carthaginois.
A l’époque d’Auguste, le roi de Maurétanie Tangitane Juba II y encouragea l’industrie des salaisons et surtout celles de la pourpre qui allait faire la renommée des îles Purpuraires jusqu’à la fin de l’empire romain.
Au Moyen Âge, les avantages naturels de la baie n’échappent pas aux navigateurs portugais qui s’y installent au début du 16e siècle et appellent la ville Mogador : ancien mot berbère « Amegdoule » signifiant la protégée. La canne à sucre est alors une importante production du Maroc : Mogador en distille une bonne partie et exporte le sucre. Le site fut ensuite tour à tour occupé par les Portugais et les sultans Saadiens. 
En 1764, Sidi Mohammed Ben Abdallah décide d’installer à Mogador une nouvelle ville pour établir le commerce international. Il signe de nombreux traités de paix et commerce avec les nations européennes et même avec l’Amérique naissante. Elle devient très vite le port de Tombouctou, on y échange des produits manufacturés en Europe contre de l´or, du sel, du sucre, et... des plumes d´autruche.
Le Sultan fait construire un port accessible en toute saison et confie à l’ingénieur français Théodore Cornut le plan de sa nouvelle ville. 
Cette circonstance explique l’originalité de cette cité baptisée Essaouira (la bien dessinée) : ses remparts à la Vauban, le tracé rectiligne de ses principales rues et leur largeur rappelle l’architecture des cités européenne de la renaissance. Elle fut la seule ville de l’ancien Maroc à bénéficier d’un plan d’urbanisme. Plus récemment, dans les années 50 et 60, Essaouira devint le refuge privilégié des rockers (Cat Steven - Jimmy Hendrix...) qui venaient s´y ressourcer, et Orson Welles y tourna son fameux film «Othello». Ces dernières années, de nouveaux adeptes sont arrivés: les surfeurs, attirés par les grosses vagues que les alizés poussent vers Moulay Bouzerktoun et Sidi Kaouki. Aujourd´hui, de nombreux étrangers s’installent à Essaouira, restaurent d´anciennes maisons de la Kasbah, ouvrent des mai-sons d´hôtes ou des rest- aurants...dans le respect du patrimoine et des traditions: les Souiris y veillent scrupuleusement! 
Une situation privilégiée
Réunir en un même lieu la séduction des grands espaces, la majesté du relief, le pittoresque d’une ville unique, l’attrait des sites géologiques grandioses ou encore les richesses de l’histoire , avec en prime un miroir bleu déroulé à leurs pieds, tel est le privilège de Essaouira, reconnues aujourd’ hui comme l’une des grandes destinations africaine par les amateurs de glisse aquatique. Située aux pieds du Grand Atlas, Essaouira est bâtie sur une presqu’île rocheuse. Face à l’océan, entourée de collines, de forêts et de dunes, Essaouira jouit d’un microclimat exceptionnel, favorisant les cultures céréalières, arboricoles et maraîchères, ainsi que l’élevage de cheptels de caprins et une production forestière qui en est la base.
Son artisanat est riche et varié, témoin du brassage de culture. Ainsi les Souiris sont maîtres en orfèvrerie, en marqueterie et ébénisterie de thuya essentiellement. La pêche est un secteur d’activité qui demeure important grâce à son port, le cœur d’Essaouira et l’halage de son chantier naval unique au monde. Le tourisme est en pleine expansion de part son site balnéaire exceptionnel, sa réserve naturelle sur l’île Mogador, sa Médina classée patrimoine mondial par l’Unesco. Un tourisme étoffé par la symbiose culturelle et historique et la coexistence ethnique arabe, berbère et juive.

La promenade
Le port, un chantier naval unique
Essentiellement consacré à la pêche, c’est l’un des lieux les plus animés de la ville, surtout au retour des bateaux.
La porte de la Marine
Edifiée en 1806, elle relie la ville au port. Elle est ornée de deux colonnes et d’un fronton triangulaire très classique. L’ensemble a beaucoup d’allure. Un escalier permet d’accéder au sommet de la muraille de la sqala du port, moyennant 10 Dh. Très belle vue sur les Iles Purpiraires et sur la plage. Les canons sont ornés de blasons portugais, espagnols et flamands. C’est dans cet étonnant décor qu’Orson Welles a tourné certaines scènes de son Othello.
La Sqala de la kasbah
Franchir la porte de la Marine, se diriger vers la place Moulay El Hassan et tourner à gauche dans la rue de la kasbah qui longe les remparts et que l’on suit jusqu’au bout. Franchir le passage sous la voûte pour découvrir dans les anciens entrepôts de munitions des ateliers d’artisans marqueteurs. Monter la rampe qui consuit à la plate-forme de près de 200 m de long, protégée de l’océan par un mur crénelé formé de blocs de scie et le trou vestige la manœuvre qui servit à déplacer ces roches. Belle collection de canons braqués sur l’océan. Juste après la voûte, emprunter Derb Laalouj qui consuit au musée sur la droite. Le musée Sidi Mohammed Ben Abdallah. 
Entrée payante. Installé dans un ancien riad, ce petit musée ressemble des collections sur les arts et les traditions populaires de la région d’Essaouira.
Médina
Baladez-vous dans les ruelles qui rappellent étrangement les îles Grecques avec leurs maisons peintes. 
Le marché Il se trouve des deux côtés de la rue Mohammed Zerktouni, juste après l’avenue de l’Istiqlal. Les commerçants sont tous groupés par spécialités. Grande animation le matin et le soir.
Souk aux poissons
Le souk aux poissons est entouré par les échoppes d’épices. De l’autre côté de la grande rue, on tombe sur le souk au grain. 
Marché au grain
Là, vous y trouverez la caverne dans laquelle sont exposés quelques objets anciens. Tout à côté du marché au grain, vente à la criée presque tous les jours. On y vend de tout, selon des règles précises, immuable depuis des siècles.
Le Souk des Bijoutiers
Près de la rue Mohammed el Gorry. Très prospère à l’époque de la communauté juive. Depuis son départ, les Boutiques sont restées. Mais bien peu sont de véritables artisans qui fabriquent eux-mêmes leurs bijoux.
La plage
Magnifique, s’étend à perte de vue. Moins de monde en allant vers les dunes, en haut du boulevard Mohammed V. Le rocher que l’on voit dans l’eau, en face de l’île, est un ancien fort portugais en ruine.
L’île de Mogador ou îles Purpuraires
L’île contient un ancien bagne et une mosquée qui tombe en ruine…
Pour une petite visite, vous avez besoin d’une autorisation de la province d’Essaouira. L’île de Mogador est en effet un site protégé qui abrite une réserve ornithologique. Une espèce de Faucon en voie de disparition y cohabite avec des milliers de mouettes.
Les plages des environs
Diabet
Si vous longez la plage de sable vers le Sud,vous arrivez après les dunes à Diabet.
Dans ce lieu se trouve une ruine du palais du Sultan. Se trouvent également les restes d´un vieux pont qui menait vers Agadir et en était la voie principale.
Moulay Bouzerktoun
Moulay Bouzerktoun est un haut lieu du surf. Son vent fort offre de hautes vagues.
Plage de Sidi Kaouki
La route s’arrête devant la tombe d’un marabout qui semble taillée dans de la neige. Véritable igloo, au bord d’une plage.
Vents de sable violents et fréquents. La plage est surtout valable pour les planchistes confirmés. Une piste longe la mer sur la gauche et conduit jusqu’à Smimou, offrant des points de vue magnifiques sur cette côte sauvage.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire