samedi 3 septembre 2011

Casablanca est la capitale économique du Maroc. Casablanca est une vitrine du Maroc moderne et préfigure celui de demain.


Casablanca est la capitale économique du Maroc. Casablanca est une vitrine du Maroc moderne et préfigure celui de demain. 

Ce rôle prépondérant est le résultat de la volonté d'un homme, le général Lyautey, premier Résident Général de la République française de 1912 à 1925. Envers et contre tous, Lyautey décida de faire de Casablanca le centre économique du Royaume. Il développa l'activité du port et entreprit l'aménagement urbain des nouveaux quartiers. Dès lors, la ville bénéficia d'un essor spectaculaire, qui, aujourd'hui encore, semble ne pas devoir s'arrêter .
Casablanca
C'est aussi la ville la plus peuplée : 3,5 millions d'habitants. Mais ce n'est pas une ville impériale : elle n'a été capitale politique à aucune époque de l'Histoire marocaine. Et avant la construction de la Mosquée Hassan II qui a eu lieu entre 1988 et 1993, elle n'avait pas un grand intérêt touristique.
Casablanca
Aujourd'hui, Casablanca est un peu plus qu'une halte pour les touristes entre deux villes impériales. La mosquée Hassan II, ou "l'édifice religieux le plus haut de l'univers", a de quoi attirer les foules : un minaret de 200 m de haut, 2 fois plus grand que les tours de la cathédrale de Chartres ! et un intérieur magnifique qui rassemble tous les aspects de l'Art marocain. Le site est bâti au deux tiers sur l'Atlantique.
La mosquée est une des rares mosquées du Maroc à pouvoir être visitée par les non-musulmans. Nous avons pu admirer le magnifique sol marbré, l'eau qui court sur une rigole de verre au centre du parterre, et évidemment (voir L'Architecture Hispano-Mauresque) des zelliges, du stuc et du cèdre sculpté. De façon étonnante, feu le roi Hassan II (mort en 1999) a pris l'option "toit ouvrant". En effet, une grande partie du toit est sur glissière et peut être ouvert et fermé en moins de 3 minutes ! 
Les fontaines d'ablution et le Hammam (thermes arabes qui proviennent encore de la tradition romaine) peuvent être visité au sous-sol. Les colonnes sont recouvertes de stuc vénitien (voir L'Architecture Hispano-Mauresque) et les lustres sont élaborés par les forgerons de Fès.
Casablanca
Sachez que l'architecte de cette merveille est un architecte français, Michel Pinseau, et que le maître d'œuvre est l'entreprise Bouygues. 10000 artisans se sont relayés nuit et jour pendant des années pour le travail intérieur et extérieur.
Après la visite de la mosquée, un petit tour dans Casa pour voir la célèbres place des Nations-Unies avec l'ancienne résidence du Maréchal Lyautey, résident général du Maroc de 1912 à 1925. Une statue lui est d'ailleurs dédiée
Place des Nations-Unies :
On ne peut pas aller à Casablanca sans passer par la place des Nations-Unies, toutes les grandes artères y convergent ! Coeur de la ville nouvelle, ornée en son centre d'une gigantesque fontaine, elle regroupe autour d'elle administrations et commerces. Conçu en 1920 par l'architecte français Joseph Marrast, l'ensemble architectural est des plus harmonieux
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L'ancienne médina :
Elle se situe à quelques enjambées de la place des Nations-Unies. Abritée à l'ombre de sobres remparts, striée de ruelles sinueuses où se mêlent badauds et artisans, cette ancienne médina offre un étonnant contraste avec l'architecture de la ville nouvelle toute proche. Au cours de la promenade, on découvre des sanctuaires, des mosquées sans oublier l'église espagnole Buenaventura, la sqala, et le charmant square de Sidi Bou Smara avec son marabout et ses tombes alignées sous un figuier banian. Le quartier se visite de jour, la nuit peut être l'occasion de mauvaises rencontres!





Immeubles Art-déco :
Dans les "années folles", afin de faire face à l'accroissement de la population de Casablanca, le général Lyautey décida de construire une ville nouvelle. L'ensemble devait allier modernité et traditions architecturales marocaines. Ainsi, de 1920 à 1935, sous l'oeil vigilant de l'urbaniste Henri Prost, une multitude d'immeubles et de villas mélangeant les styles art déco et néo-mauresque surgirent de terre. Aujourd'hui, on peut encore admirer les superbes façades de ces bâtiments (colonnades, frontons, balcons en bois de cèdre, zelliges, stucs, ferronneries...). Trajet : avenue Hassan II, bd El Meskini et bd Mohammed V.





La mosquée Hassan II :
Conçue par l'architecte français Michel Pinseau, la mosquée Hassan II ressemble à un majestueux navire amarré aux portes de l'océan. Achevée en 1993, la mosquée est le plus grand édifice religieux au monde après la mosquée de la Mecque. Un peu plus de 100 000 fidèles peuvent venir y prier (25 000 dans la mosquée et 80 000 sur l'immense esplanade).

Le monument abrite également une médersa, une bibliothèque, un musée national et de vastes salles de conférences.
Les meilleurs artisans marocains ont participé à la splendide décoration intérieure du bâtiment : fresques, zelliges, arabesques, stucs et bois sculptés de toute beauté témoignent du talent de ces artistes ! Au sommet du minaret haut de 200 mètres, deux lasers d'une portée de 30 km sont en permanence dirigés vers la Mecque.
Pour financer ce chef-d'oeuvre de l'art islamique, le gouvernement fit une souscription nationale; les heureux donateurs reçurent en échange un diplôme !



La nouvelle médina ou le quartier des Habbous :
La nouvelle médina, communément appelée quartier des Habbous, est née du plan d'urbanisme entrepris par le Général Lyautey dans les années 20.
Tout d'abord destinée à loger la population rurale venue chercher un emploi à Casablanca, la nouvelle médina fut rapidement prise d'assaut par les familles aisées de la ville attirées par les charmes d'une alliance réussie entre tradition et urbanisme moderne.
Il est vrai qu'avec ses ruelles pittoresques, ses petites places, ses arcades de pierre et ses échoppes traditionnelles, la nouvelle médina est un lieu très authentique.
C'est dans ce quartier que l'on trouve la fameuse pâtisserie Bennis, connue pour ses délicieuses gourmandises !





L'ancienne Mahakma du Pacha :

Non loin du Palais Royal se trouve l'ancien tribunal musulman et salon de réception du Pacha de Casablanca. Achevé en 1952, l'édifice possède plus de soixante salles ornées de plafonds en bois sculptés, de stucs, de carreaux de faïence et de grilles de fer forgé. C'est aujourd'hui le siège d'une des sept préfectures du "Grand Casa".






Le port :

Conçu en 1907 et imposé par le Résident Général Lyautey contre l'avis de tous les "bureaux", le port de Casa n'a cessé de se développer. Devenu le coeur économique de la ville, il s'étend aujourd'hui sur plus de 180 ha. Protégé de la houle par la "jetée Moulay-Youssef" longue de 3 180 m, le port comprend plusieurs bassins, des chantiers navals, une gare maritime, un port de plaisance, et les postes d'embarquement des car-ferries et des paquebots de tourisme. Second port du Maghreb, il assure près de 70% du trafic maritime national.
Attention ! Seul le bassin du Tourisme est accessible. Pour visiter les autres sites, une autorisation émanant du District Maritime est nécessaire





Le cartier Anfa :
Le quartier Anfa aussi légendaire que celui de Beverly Hills aux Etats-Unis ! Construit sur une colline dominant la ville, on y trouve de superbes villas entourées de jardins verdoyants. C'est dans ce quartier qu'en janvier 1943, lors de la "conférence de Casablanca", Roosevelt et Churchill planifièrent le débarquement de Normandie. A cette occasion fut également organisée la rencontre entre les généraux de Gaulle et Giraud.


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