vendredi 7 octobre 2011

Excursion inoubliable d'une journée a la vallée d'ourika et dejeuner au bord de la vallée.



De très nombreux thèmes sont développés dans nos excursion une journée en région Marrakech.
 Un séjour à Marrakech ne serait pas complet sans la découverte d'une partie de l'offre touristique de la région.


NOTRE PROGRAMME D'EXCURSIONS AU DEPART DE L'HOTEL AUX Vallée d'ourika:


Temps de trajet depuis Marrakech : 1H30
Durée : 1 journée - 190 km


Prix indicatif adulte:
35€
Prix indicatif enfants:
50% de réduction pour les enfants de 2 à 12 an




Le programme de l'excursion comme suit:


:: Plusieurs poses photo pendant la route
:: visite petit jardin bio à ourika
:: Visite d'une maison bérbére
:: 1H30 de balade avec guide local
:: Visite des cascades avec guide local
:: Déjeuner au bord de la vallée (boissons non inclus)


pour voir un vidéo sur la vallée de l'ourika 


visite notre site: www.vallee-ourika.com


   
Cordialement
Equipe Vallee-Ourika.com
STM :: Société de Transport
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CASCADES DE L'OURIKA.


 25/05/2009 08:59
332.CASCADES DE L'OURIKA.


Balades de qualité pour une évasion assurée

A 30 Km de Marrakech, cette vallée s'engouffre dans le Haut Atlas et nous laisse découvrir une petite rivière bordée de " plages " de verdures où il fait bon sommeiller.
Petite recommandation, en cas d'orage, évitez de vous trouver au fond de la vallée car les eaux montent très très vite et il est impossible d'escalader les parois rapidement (de nombreux accidents et catastrophes ont déjà eu lieu). Les gargotes ne manquent pas pour déguster d'excellents tagines, allongé sur des tapis.
7 km plus loin, vous arrivez à Setti-Fatma, village typique où l'on peut escalader la montagne pour découvrir les 7 cascades (attention, c'est très éprouvant !).

L'Ourika est la rivière qui descend du Haut Atlas. Vous traverserez Asguine, Aghbalou, Oulmès et enfin Setti Fatma qui culmine à 1500 mètres et d'où vous pouvez accéder aux 7 cascades. La marche jusqu'aux cascades est sportive car la pente est raide et il faut compter au moins 4 heures pour y arriver (nous vous conseillons de prendre un guide).
Vous pourrez même vous baigner si vous ne craignez pas la fraîcheur de l'eau. Prévoyez tout de même de bonnes chaussures, un pantalon dans lequel vous êtes à l'aise, une casquette si le soleil est important et des boissons fraîches. Vous pouvez également vous arrêter dans les petits villages de la vallée.
Le principal attrait est la dégustation des tagines locaux qui cuisent pendant des heures sur le charbon de bois et sont très savoureux. On vous emmènera sur la "plage" comme disent les locaux ; comprenez au bord de l'oued dans de petites cabanes de bambous sur des tapis. L'endroit est frais c'est pour cette raison que les Marrakchis s'y rendent fréquemment pour fuir la chaleur torride de la ville surtout en été.
Presque toutes les berges sont aménagées et vous pourrez vous promener au bord de l'eau, vous tremper les pieds ou tout simplement flâner en respirant l'air pur. De nombreuses petites boutiques de souvenirs vous attendent ainsi qu'une sculpture locale en mouvement grâce à un ingénieux système de propulsion d'eau. Les plus jeunes vous proposeront fruits ou colliers et vous pourrez monter des dromadaires ou des chevaux arabes.

Mais c'est la vue qui est le plus exceptionnel car tout au long du chemin vous surplombez la vallée d'Ourika qui a su rester authentique. Il faut dire que les villageois ont eu plusieurs graves inondations et ont du reconstruire quelquefois la totalité de certaines parties de leur ville.
Vous pourrez également admirer les très différentes bâtisses (douars des locaux fondus dans le paysage de la montagne et superbes villas des vacanciers) ; lorsque tout est en fleurs, c'est un tableau impressionniste qui s'offre à vous. Couleurs chatoyantes et air pur vous attendent à seulement 35 km de Marrakech (65 km jusqu'aux cascades).

L'une des sept cascades

 Située au pied de la station de ski de l'Oukaïmden, au sud de la ville de Marrakech, la vallée de l'Ourika apparaît comme un site touristique des plus agréables qui ne cesse de susciter curiosité et admiration de tout visiteur de la cité ocre, alors même que ce joyau naturel a été pendant de longues années négligé et délaissé aux conditions climatiques et aux aléas de la nature les plus sévères.

L'Ourika
L'Ourika
 
Nul ne peut nier que le souci de développement de cette zone a été toujours au centre des préoccupations des autorités locales et une société civile très active et bien structurée a fait son apparition pour contribuer à cet effort et faire de la vallée de l'Ourika un modèle à suivre en matière de gouvernance locale. Mais ce qui reste à faire est pressant.

"L'Ourika se développe à un rythme lent notamment pour ce qui est des infrastructures d'accueil mises en place depuis août 1995, date funeste dans la mémoire des Ourikis, lorsque cette zone a été victime de crues et d'inondations les plus dévastatrices de toute l'histoire de la région", ont confié à la MAP plusieurs Marrakchis qui ont pris l'habitude et pendant des années de se rendre à la vallée de l'Ourika.

Certes, plusieurs mesures ont été prises depuis cette date et un travail énorme a été effectué, notamment des opérations de reboisement, le désenclavement de plusieurs douars à travers la réalisation de routes rurales, des opérations d'électrification et d'approvisionnement en eau potable et la mise en place d'un système d'alerte dans le bassin versant de l'Ourika grâce à la coopération avec le Japon.
 
Toutefois, toutes ces actions demeurent "insuffisantes" face aux grands risques d'intempéries et d'inondations auxquels ce site demeure exposé . "Les infrastructures d'accueil déjà mises en place et qui sont sensées garantir aux estivants confort et bien être manifestent des signes de vieillesse et de défaillance très avancés", ont-ils estimé, rappelant que "cette composante essentielle de l'arrière pays de Marrakech demeure un refuge indispensable notamment pour nombre de familles et une étape importante dans les différents circuits touristiques proposés aux visiteurs de la cité ocre".

A ce propos, ils n'ont pas manqué d'appeler les autorités et les élus locaux à "redoubler d'efforts pour rendre à ce site son dynamisme et son attractivité, compte tenu de ses potentialités naturelles et touristiques", faisant remarquer que l'Ourika reste l'un des sites les plus visités, notamment en été par les Marrakchis et les visiteurs de la cite ocre qui fuient la chaleur torride en quête de fraîcheur.

Même son de cloche chez un jeune guide et accompagnateur de montagne de la région pour qui, la vallée de l'Ourika connaît depuis 2004 une dynamique remarquable comme en témoigne le nombre de petits projets touristiques montés dans la région notamment par des particuliers : des maisons d'hôte et des auberges .... Pour ce jeune professionnel, si la vallée de l'Ourika doit son nom au cours d'eau qui descend des montagnes du Haut Atlas, ce site n'est devenu célèbre que suite aux graves inondations qui ont frappé la région le 17 aout 1995.

A ce propos, il a tenu à expliquer que ce site ne doit pas être perçu comme "un berceau de catastrophes et de drame" comme certains tentent de le qualifier, soulignant que cette vallée constitue un lieu de relaxation et de détente pour ceux qui aiment la nature et veulent fuir le stress, le vacarme et la monotonie d'une sédentarité de plus en plus dévastatrice des mentalités et des modes de vie.

En quittant Marrakech par Bab Ighli à travers la plaine d'Al Haouz, et à une vingtaine de kilomètres, commence à apparaître une vallée verdoyante avec ses villages rouges accrochés au pied des collines qui abritent entre elles une large rivière dont les abords sont couverts d'arbres fruitiers (oliviers, noyers, abricotiers...), un paysage pittoresque, une joie et une simplicité de vie.

Non loin encore, sur une route serpentant les montagnes du Haut Atlas, des marchands, pour la plupart des villageois de la région, se réunissent chaque jour pour exposer leurs articles d'artisanat (objets en poterie, en bois, des colliers, des sculptures...) au moment où d'autres étalent leurs tapis multicolores de laine. Des produits typiques puisqu'ils sont pour la plupart fabriqués par des femmes du village et à la traditionnelle.

Ces "militants" aux visages bronzés, où épuisement et fatigue sont clairement apparents, ne cessent d'accueillir avec grand sourire tout visiteur qui s'arrête quelques minutes, le temps de prendre de l'air et boire un peu d'eau fraîche. Un seul souci en tête pour ces commerçants, convaincre le client, l'aider dans ses choix et réussir à écouler leurs marchandises en contrepartie de ce qu'ils appellent la "Baraka", une petite somme de quoi remplir leurs paniers lors du souk hebdomadaire qui se tient chaque lundi d'où l'appellation de "T'nine Ourika".

Véritable coin de ravitaillement pour les habitants de la région et certains visiteurs les plus avertis et qui sont en quête de prix raisonnables et de fraîcheur des produits, ce lieu de négoce est également un point de rencontres qui rassemble, en fonction des saisons, 200 à 2.000 personnes ayant parcouru durant plusieurs heures de marche jusqu'à dix kilomètres, voire plus.

C'est une sorte de grande ville de toile dressée pour quelques heures selon une organisation et une répartition bien déterminées, puisque le souk a ses rues, ses lieux de commerce et ses lieux de restauration, outre le fait qu'il constitue un lieu de contacts sociaux et une occasion pour les paysans de régler leurs affaires administratives.

En arrivant au village d'Aghbalou, à 46 kilomètres de Marrakech et à une vingtaine de kilomètres de la commune rurale de Setti-Fatma, dernier point de la visite, des petits restaurants sous forme de cabanes de bambous avec des tapis sont aménagés aux abords de la rivière, emplacement que les locaux se font le plaisir d'appeler "la plage". Un cadre typique et agréable au coeur d'une nature accueillante permettant aux visiteurs de passer des moments de joie inoubliables.

A Aghbalou, le visiteur ne manquera pas de saisir cette occasion pour déguster des plats locaux préparés à base de produits du terroir sur un doux feu de bois, des grillades et des tagines berbères souvent servis avec des verres de thé à la menthe, un menu original et à prix abordable, de quoi rompre avec les menus proposés par les différents snacks et fast-foods de la ville.

Néanmoins, le point fort de cette visite demeure l'arrivée au village de Setti-Fatma puisque c'est à partir de là et après une rude marche et une longue escalade de montagne qu'on peut découvrir les sept cascades, une occasion de s'offrir une vue panoramique qui domine d'en haut toute la vallée et les plaines avoisinantes.

La vallée de l'Ourika dispose d'importants atouts pour devenir un pôle touristique par excellence. Il suffit que des investisseurs avertis viennent découvrir cette zone apte à se transformer, en un laps de temps, en un produit touristique original et des plus concurrentiels, sachant que la promotion et la pérennisation de l'activité touristique au Maroc ne peuvent se faire sans une véritable diversification des produits touristiques proposés. 
 

Samir Lotfy - Journaliste à MAP- Marrakech



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