samedi 3 septembre 2011

Rabat est la capitale administrative et politique du royaume depuis l'avènement du Protectorat en 1912.


Rabat est la capitale administrative et politique du royaume depuis l'avènement du Protectorat en 1912.
Le roi Mohammed V, le père de l'indépendance marocaine de 1956, a gardé la capitale choisie par le Maréchal Lyautey, 1er résident général du Protectorat. Les touristes peuvent se promener sur le Méchouar (allée principale) du Palais Royal à Rabat.

Le nouveau roi Mohammed VI, qui a succédé au fameux roi Hassan II en juillet 1999, préfère toutefois revenir chaque soir dans sa demeure familiale à Salé, grande ville adjacente. 1,5 millions d'habitants vivent dans l'agglomération de Rabat-Salé.

Rabat est donc une Ville Impériale depuis moins d'un siècle mais possède certains attraits touristiques : La Casbah des Oudaïas, la Tour Hassan ou la Mosquée Inachevée, le Mausolée Mohammed V, le Musée archéologique et la nécropole du Chellah. Malheureusement, mon circuit ne comprenait que la visite de la Mosquée inachevée, du Mausolée Mohammed V construit à côté, et une promenade sur la Corniche, bord de mer détruit par la construction anarchique de complexes touristiques.
Le mausolée Mohammed V a été construit en 1969 par Hassan II pour immortaliser la mémoire du roi qui s'est opposé aux français pendant le Protectorat et qui est mort en 1961 dans une opération chirurgicale.

Un grand cercueil en onyx blanc est à voir à l'intérieur, celui de Hassan II a été déposé à côté récemment. Le décor intérieur et extérieur est fidèle au style hispano-mauresque (voir l'Architecture hispano-mauresque).

La Tour Hassan aurait dû être un minaret beaucoup plus élevé faisant partie de la mosquée la plus grande du Maroc au moment où le puissant roi Yacoub El Mansour (le Victorieux) a ordonné sa construction durant la fin de son règne à la fin du XIIème siècle. "Hassan" signifie "bonté" dans la langue arabe, ne voyez donc qu'une coïncidence avec le nom du roi qui a précédé "M6", comme l'appelle affectueusement les Marocains.

Après avoir construit la Giralda de Séville et la Koutoubia de Marrakech, le roi almohade voulait construire sa plus grande mosquée dans une ville dont il projetait de faire sa capitale. Malheureusement, il mourut au cours de la construction en 1199 et aucun de ses successeurs ne voulut achever son travail.
La mosquée demeure donc dans l'état où les travaux du XIIème siècle l'ont laissé.
Le Tremblement de Lisbonne a toutefois abîmé le site en 1755.




La médina :
Cette courte promenade mène à travers les quartiers commerçants où se trouvent la plupart des bazars. Elle permet surtout de rejoindre la Casbah des Oudaïas .




La Casbah des Oudaïas :

Surplombant l'estuaire et l'océan Atlantique, la casbah des Oudaïas domine le quartier environnant. L'entrée principale est la monumentale Porte almohade de Bab Oudaïa érigée en 1195. Celle-ci est décorée de caractères coufiques en partie effacés et, ce qui est très rare au Maroc, de représentations animales. Un peu plus loin, le musée des Arts marocains de Rabat, ou musée des Oudaïas, est installé dans le pavillon princier que Moulay Ismaïl fit construire à la fin du XVIIème siècle.
Dans les trois salles ouvertes au public sont exposées la reconstitution d'un intérieur marocain traditionnel et les différentes collections artisanales comprenant bijoux, tapis, costumes, instruments de musique, ainsi que d'inestimables corans et manuscrits. Puis, on flâne avec plaisir dans le Jardin Andalou pour finalement s'asseoir autour d'une table du Café Maure, célèbre pour sa vue panoramique sur Salé et l'embouchure de l'oued sur l'océan.


La tour Hassan et le mausolée de Mohammed V :

Symbole de Rabat, ce minaret érigé au XIIème siècle est l'unique vestige de ce qui aurait dû être la plus grande mosquée du monde musulman, après celle de Samara en Irak.

Le projet fut abandonné à la mort du sultan Yacoub el-Mansour, en 1199. En face, se dresse le toit vert du mausolée de Mohammed V, le père de Hassan II. Sa construction fut achevée en 1971 et utilisa tout ce que l'artisanat arabo-andalou recèle de meilleur

La nécropole de Chellah :
Cette nécropole fortifiée du XIVème siècle se trouve à deux kilomètres du centre ville, à l'emplacement de l'antique cité romaine Sala Colonia. Une végétation luxuriante a pris possession du site.
On peut aussi admirer les cigognes qui ont élu domicile au sommet des vieux minarets. Certains prétendent que ce lieu est le plus romantique du Maroc.



Le palais royal, le musée archéologique :
Edifié en 1864, le palais royal ne peut être admiré que de l'extérieur. Il comprend divers bâtiments dont le Cabinet Royal, les bureaux du Premier Ministre, la Cour Suprême, le Collège impérial, la Caserne royale et la mosquée Al Faeh où se rend le roi avec sa cour, afin de diriger la prière du vendredi Incontournable, le musée archéologique possède une très belle collection de bronzes grecs et romains découverts sur les sites archéologiques de Volubilis, Banasa et Lixus.
Les plus célèbres pièces sont : "l'Ephèbe verseur et l'Ephèbe couronné", "le Chien aboyant" et les bustes de "Juba II".



Les fleurs et les jardins :
Rabat fera le bonheur des amoureux des fleurs et des jardins. Les larges avenues plantées de palmiers qui traversent la ville moderne, les petits jardins qui entourent les villas des quartiers résidentiels, le jardin de style andalou de la casbah des Oudaïas, la flore luxuriante de la nécropole de Chellah, enfin les magnifiques jardins exotiques de Sidi Bouknadel (à 12 km au nord de Rabat) contribuent à faire de Rabat la ville des fleurs. 



Salé :
Rivale de Rabat, la ville s'est rendue célèbre par ses intrépides et redoutables corsaires, qui, dit-on, remontèrent jusqu'à Terre-Neuve. Il ne subsiste du passé qu'une belle médina blanche où de nombreux artisans au savoir-faire ancestral exposent leurs œuvres



Les plages :
Celles-ci sont toujours agréables en été. Le roi a pour habitude de loger ses invités dans un établissement très à la mode qui donne sur la plage, l'hôtel Amphytrite. Un discret petit tour peut se révéler amusant.

Shopping :

La médina :
Rue Souika 
Etalages sauvages, échoppes (nourriture, épices), grands magasins

Souk es-Sabat Marché aux chaussures
Maroquiniers, marchands de textiles, bijoutiers

Mellah Ancien quartier juif
Marché aux puces
Rue des Consuls 
Artisanat local : tapis réputés de Rabat, broderies, soies, cuivres et cuirs travaillés
Situation : Départ : muraille des Andalous. Dans la rue Souika prendre la rue Sidi Fatah vers l'est. Dans le prolongement de la rue Souika (quartier de la Grande Mosquée) se trouve le Souk es-Sabat. A l'issue de la partie couverte du Souk es-Sabat, en tournant à droite, par la rue Ouqqasa, on peut pénétrer le Mellah. Remonter la rue Ouqqasa, vers le nord, pour atteindre la rue des Consuls.

Médina de Salé:
Souk Al Kabir Le grand marché 

Souk Al Ghezel
 Marché de la laine

Souk Al Merzouk Marché des tailleur
Situation : Entrer par la porte almohade Bab el-Merzouk, puis traverser l'ancien quartier juif, qui donne accès aux souks.


D'autre part, le dallage a été ajouté plus tard. L'œuvre inachevée ressemble maintenant aux Colonnes de Buren (œuvre controversée située dans les jardins du Palais-Royal à Paris depuis 1986).

L'artiste aurait il pris son inspiration au cours d'un voyage au Maroc ?

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