mercredi 17 août 2011

La Place Jemaâ El Fna de Marrakech


La Place Jemaâ El Fna de Marrakech

Une place au cœur de la médina
La place se situe au cœur de la médina de Marrakech,
au pied du minaret de la  Koutoubia et des souks. Elle
se présente sous la forme d’un triangle qui se prolonge
vers l’Est, du côté de la mosquée Guessabine. Au sud,
elle est bordée par les quartiers Riyad Zitoun et Arset
El Bilk,  à l’ouest, par le quartier Fhel Zefriti et du côté
nord par les quartiers Bab Fteuh et les Souks. Elle est
entourée de boutiques, de cafés, de restaurants, d’hô-
tels et de locaux administratifs.
La place constitue en outre, un point de rencontre
essentiel entre les deux versants de la ville : l’ancien et
le nouveau.
Proclamée patrimoine oral et immatériel de l’Humanité, par l’UNESCO en mai 2001, elle est considérée
depuis des siècles, comme le cœur de la ville. Animée
à toute heure de la journée, elle offre un spectacle
ininterrompu qui en fait l’une des plus belles scènes du
monde avec son bourdonnement perpétuel.
Mais comment l’aborder sans lui imposer des limites, sans figer le flux irrépressible de son mouvement
avec ses halqa, ses monceaux de nourriture, ses plantes médicinales, ses animaux vivants ou empaillés, ses
porteurs d’eau, ses écrivains publics, ses charmeurs
de serpents, ses conteurs, ses bonimenteurs ? Comment appréhender tout ce capharnaüm d’images, de
saveurs, de sons ?
L’écrivain, Juan Goytisolo propose dans son roman,
Makbara, de l’amadouer en l’abordant lentement,
« sans contrainte horaire, au gré de la foule »  pour
mieux en cerner la complexité et la richesse. Car, la
place est un lieu de brassage continu des ethnies, des
langues, des traditions, elle rassemble une multitude
de spectacles d’origines diverses qui portent tantôt
l’empreinte des Berbères du Haut Atlas ou des plaines,
tantôt celle des Arabes, ou de l’Afrique noire…
En effet, Jemaa El Fna rassemble, décante, assimile,
sans cesse, cette multitude d’apports. Depuis des siè-
cles, cette place est selon la formule du dramaturge
Tayeb Seddiki, « un théâtre libéré qui répond aux besoins d’un public populaire »… Un théâtre grandeur
nature… où se joue, tous les jours, sur  l’une des plus
grandes scènes, un spectacle ininterrompu, un spectacle où chacun agit pour son propre compte mais participe en même temps au mouvement d’ensemble. La Place Jamaa El Fna, patrimoine culturel immatériel de Marrakech, du Maroc et de l’humanité
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Nullement préméditée, cette partition invisible dément
l’impression de chaos apparent. Derrière la cacophonie
ambiante, Jemaa El Fna offre mieux qu’une composition savamment orchestrée, elle propose une  éthique
fondée sur le principe de l’égalité et de la tolérance, où
riches et  pauvres, paysans et citadins, actifs et désoeuvrés, jeunes ou vieux, qu’elle que soient leur origine,
leur condition sociale, leur âge, leur couleur politique
ou leur religion, se retrouvent ensemble, unis dans la
même atmosphère festive, la même convivialité.
En fait, la place est d’abord un lieu social, le laboratoire de création d’une humanité « nomade », qui
n’est plus fixe mais mobile car elle a perdu ses repères
de classe, de nationalité, de frontière…
C’est à la tombée du jour, que la fête bat son plein:
conteurs, jongleurs, écrivains publics, charmeurs de
serpent, musiciens, cartomanciennes sont à l’œuvre…
Un orchestre berbère entonne ses premières mélopées,
les gnaoua dansent et sautent au rythme du tambour
et des qraqeb. Des attroupements se forment devant
les étalages des herboristes avec leurs monceaux de
plantes médicinales et de poudres aphrodisiaques.
Dans un coin plus discret, un jeu de cartes usé invite le
passant à entrouvrir les portes de l’invisible quand les
écrivains publics, assis en tailleur devant leur écritoire
attendent, immobiles, le regard perdu vers l’horizon.
La foule souvent compacte, s’arrête pour écouter, regarder, commenter le spectacle des uns ou des autres.
Des étals de nourriture, monte de plus en plus, à la nuit
tombée, un rideau de fumée qui attire irrésistiblement
par ses odeurs alléchantes. Les feux de ces dizaines de
cuisiniers en plein air tout un éventail varié de cuisine
marocaine. Pour cerner toute la singularité de cette
place, il nous faut remonter vers sa genèse, tenter de la
saisir,  dans ses mutations à travers le temps…
Bribes d’une longue histoire  
Les origines de la place Jemaa El Fna sont obscures
et remontent loin dans le temps, se confondant avec
l’histoire même de la ville. Les textes historiques y font
référence, sans la nommer, depuis la fondation de
Marrakech. Lorsque celle-ci devient capitale d’un empire qui s’étend des confins du désert jusqu’en Andalousie, la place Jemaa El Fna constitue déjà un espace
culturel, un lieu de brassage et d’échange, réputé pour
ses activités tant commerciales que festives.
Selon l’historien Hamid Triki, les chroniques marocaines médiévales rédigées entre le XII° et le XIV°siècle
se réfèrent à  une rahba, vaste esplanade située dans
les parages de la mosquée de la Koutoubia. Plus pré-
cisément ses chroniques évoquent une Rahbat al-Ksar,
esplanade du palais, où l’on infligeait publiquement les
peines exemplaires dès le XII° siècle. Le palais dont il
est question est certainement  le fameux Ksar al-Hajar
édifié a la fin du XI° siècle par les Almoravides et dont
les ruines subsistent au pied de la Koutoubia.
Entre le palais, Ksar al-Hajar et  l’agglomération urbaine proprement dite se déploie un grand espace vide,
Rahbat al-Ksar, espace tampon entre la médina et le
palais, où le pouvoir pouvait manifester sa présence
par l’exécution des peines exemplaires mais aussi par
les défilés et parades militaires au départ ou au retour
des armées. C’est l’une des premières fonctions de ce
qui allait devenir Jemaa El Fna.
Du XIe au XVIe siècle, la place s’est rétrécie sans disparaître en raison de l’évolution urbaine. Les deux pre-La Place Jemaâ El Fna de Marrakech
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mières références à Jemaa El Fna datent de la seconde
moitié du XVI° siècle. L’une provient de l’espagnol
Carvajal Marmol qui a vécu au milieu du XVI° siècle à
Marrakech où il a tissé des relations très étroites avec
la cour saâdienne.
Il décrit une place qui n’était pas encore nommée mais
qui ne peut être que Jemaa El Fna : “Il y a plusieurs
boutiques dans cette place, des serruriers, des cordonniers, des charpentiers, et toutes sortes de gens qui
vendent des choses bonnes à manger. L’un des côtés
est un lieu où l’on vend la soie et des étoffes de lin, de
coton et de laine fine ou grosse. C’est là qu’est le lieu
de la douane...”.
Le second texte est dû au portugais Antonio de Saldanha qui a vécu à la cour du sultan saâdien Ahmed
Al-Mansour à la fin du XVI° siècle. Son témoignage
est essentiel parce qu’il permet de trancher la question
du sens de la dénomination de Jemaa El Fna : est-ce
le lieu où l’on exécutait les rebelles ? Ce serait alors
“la Place du trépas” ou est-ce, au contraire, le lexème
arabe désignant la place de “la mosquée détruite” ?
Cette deuxième hypothèse est clairement explicitée
par l’auteur portugais qui, en tant que secrétaire particulier du sultan, a observé de très près le chantier
de construction d’une immense mosquée inachevée,
située à Riad Zitoun, à la lisière de la place. Le gigantisme de ce projet avorté suffirait à justifier la dénomination de “place de la mosquée anéantie”. En voici
un extrait : « Il [Al-Mansour] avait fait préparer une
grande quantité de matériaux qui, là-bas, sont de la
chaux et des briques sur les murs et commença vraiment une très grand œuvre. L’emplacement était un
carré de 500 pas de côté, les murs avaient 40 empans
de large et bien qu’entre mains-d’œuvre, maîtres et
manœuvres, plus de 8000 hommes y avaient travaillé
sans interruption, les murs ne s’élevèrent pas en 20
ans à plus de 8 empans au dessus du sol. Mais l’entrée
de Moulay Naser en Berbérie (le Maroc) anéantit tout
cela, la construction s’arrêta là.”
Al Mansour envisageait donc de construire cette immense mosquée. Mais son projet ne put aboutir en
raison des ravages provoqués par la peste pendant au
moins 9 ans, épidémie qui a décimé une partie de la
population, dont le roi lui-même.  « El Fna » se réfère
sans doute à cet épisode dramatique.
A partir du XVIIe siècle, le nom de Jemaa El Fna apparaît enfin dans les textes historiques, notamment chez
Abderrahman Es-Saâdi, auteur du Tarikh Al-Soudan
qui parle d’une mosquée que le sultan saâdien Ahmed
El Mansour Dahbi y aurait érigée. Cette mosquée qui
devait porter le nom de Jemaa El Hna (mosquée de la
quiétude) n’aurait jamais été achevée. Les fondations
de ladite mosquée tombèrent en ruine pendant qu’une
terrible épidémie de peste décimait le pays. L’humour
populaire transforma le nom mosquée de la quiétude
en mosquée de l’anéantissement ou Jemaa El Fna.
Mais c’est au début du XVIIème siècle, que la place
est pour la première mentionnée dans une chronique,
en tant que lieu de spectacle, à travers la référence à
la halqa. C’est l’historien al-Youssi, qui la décrira pour
la première fois dans un texte mémorable. L’intérêt de
sa narration réside dans le fait qu’il relate un spectacle
mettant en scène divers éléments de la société marocaine : un fassi, un marrakchi, un arabe, un berbère
et un drawi (habitant de la vallée du Dra). Chacun est
invité à décrire le mets préféré de sa région, dans son
idiome particulier. Par delà le divertissement, c’est la La Place Jamaa El Fna, patrimoine culturel immatériel de Marrakech, du Maroc et de l’humanité
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représentation de toute la société marocaine de l’époque en ses diverses composantes, ethniques et linguistiques, citadines et rurales, des montagnes et des oasis,
qui se trouve ainsi exposée sur la place publique.
Il faut saluer là, le mérite d’al-Youssi de se référer à
une culture que la majorité des  intellectuels marocains de son époque, et même au-delà, répugnaient à
étudier voire même à citer et quand il leur arrivait de
le faire, ils enchaînaient toujours, par des formules telles celles-ci : “….et il a aussi composé des poèmes en
langue vulgaire que je ne citerais pas pour éviter d’en
(ﻧﺰ ﻛﺘﺎﺑﻲ ﻋﻦ ﻛﺮ)“entacher mon écrit
En 1861, Lamfaddel Afilal, originaire de Tétouan
dans le nord du Royaume, décrit la place dans sa relation de voyage à Marrakech en ces termes : « Et je
me rendis à Jemaa El Fna, place vaste et spacieuse
dépourvue de toute construction. Elle rassemble une
diversité de choses et de gens (…). Ils sont assis, debout ou déambulent sur la place. Certains écoutent
les aèdes, se bousculent autour des danseurs (…), des
thaumaturges, des magiciens, des cautères ». Ces données sont confortées par le témoignage du voyageur
espagnol Joaquin Gatil qui signale la gaieté de la place
où l’on peut écouter en continu chants et musiques.
En 1867, Lambert élabore un plan mentionnant des
entrepôts, des parcs pour animaux, un souk hebdomadaire et un espace réservé aux courses de chevaux, à
l’occasion des fêtes. Par ailleurs, il semble que la place
fut, à une certaine époque, un lieu de rassemblement
de l’armée où l’on procédait aussi à l’exécution des
rebelles.
Au XXème siècle, Jemaa El Fna reste  liée, non seulement à l’histoire de Marrakech, mais encore à celle
du Maroc. Nous n’évoquerons à ce sujet que le rôle
joué par la place et ses acteurs dans la résistance marocaine, au Protectorat français au début des années
1950. Rappelons que  Cherkaoui, dit “l’homme aux
pigeons”, dont la halqa était très populaire, a été expulsé de Marrakech et interdit de séjour à Fès pour
ses propos relatifs à « l’inversion du temps », ce qui
était compris, à l’époque, comme une attaque à peine
voilée du régime.
Aujourd’hui, Jemaa El Fna est devenu le symbole
de la ville de Marrakech. Sa charge symbolique est
considérable comme en témoigne la proclamation de
l’UNESCO mais sa vulnérabilité ne l’est pas moins.
D’où les mesures de protection dont elle fait de plus
en plus l’objet.
Mesures de protection
Si la place remonte très loin dans le temps et si son
passé se confond avec l’histoire de la ville, ce n’est
qu’en 1921 qu’un arrêté viziriel de Mohamed El Mokri propose pour la première fois son classement parmi La Place Jemaâ El Fna de Marrakech
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les sites à sauvegarder.
Le dahir portant classement de la place fut promulgué le 20 juillet 1922, sous l’égide du sultan Moulay
Youssef. A cette époque, la place commençait à prendre l’aspect qu’on lui connaît actuellement. En effet,
les bâtiments de la poste et de la banque du Maroc
venaient d’y être aménagés, ainsi que le jardin de Arset El Bilk, et plus tard l’installation de services administratifs, l’ouverture d’hôtels et de cafés-restaurants.
Ces aménagements ont été réalisés à l’emplacement de
constructions vétustes ou sur des terrains vides autour
de la place.
Mais avec le dahir et malgré quelques entorses, le lieu
est désormais soumis à une servitude non aedificandi,
ce qui signifie que toute construction y est interdite qui
mettrait en péril son identité.
La survie du patrimoine oral suppose en effet,  un espace continu, ouvert,  qui ne soit pas écrasé par la
proximité d’un édifice monumental.
Sur la place Jemaa El Fna, « le travail architectural »
doit donc consister à optimiser l’espace en dedans, à
opter pour  des édifices ne soulevant aucune attraction
visuelle. En somme, une architecture aboutie doit se
fonder  sur l’idée que le spectacle est sur la place et
non dans l’architecture qui l’entoure.
C’est pourquoi, à la même époque que le dahir, la
place va bénéficier d’une protection artistique (arrêté
viziriel du 21 juillet 1922). Un règlement, établi avec
l’accord de l’inspection des monuments historiques,
régit l’aspect des immeubles entourant la place et stipule qu’aucun changement ne peut être apporté à l’aspect des constructions  à l’intérieur d’une zone d’une
superficie de 30 m2 de largeur.
En 1985, la médina de Marrakech et donc la place
Jemaa El Fna qui en fait partie intégrante sont inscrites
sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO  et
en mai 2001, la place Jemaa El Fna est proclamée
patrimoine oral et immatériel de l’Humanité.La Place Jamaa El Fna, patrimoine culturel immatériel de Marrakech, du Maroc et de l’humanité
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Conclusion
Jemaa El Fna est un espace particulier qui doit être
préservé tant dans sa  dimension  physique, tangible
que sa dimension  orale et immatérielle :
Or, le cadre physique a connu des mutations extrê-
mement rapides. Si dans le passé, et cela nombre de
documents iconographiques l’attestent, les bâtiments
entourant la place se caractérisaient par une absence
de décors, une utilisation exclusive de matériaux traditionnels simples, on constate ces dernières années,
des transgressions flagrantes de ces règles. La majorité
des bâtiments qui entourent la place sont des cafés
panoramiques conçus avec des matériaux en bois, en
plastique ou en métal, dont la diversité nuit à la cohé-
sion esthétique de l’ensemble, sans compter la suré-
lévation, le déferlement des enseignes et la pollution
visuelle qu’il génère.
Une application plus stricte de la loi en ce qui concerne l’aspect esthétique des façades  et la standardisation
des enseignes serait donc hautement souhaitable. L’absence d’un organisme de gestion de la place, constitue
un handicap supplémentaire.
La dimension orale et immatérielle subit directement
les effets de cette détérioration du cadre physique qui
se manifeste notamment dans le déséquilibre croissant
dans les fonctions traditionnelles de la place : la restauration et les commerces prennent le pas sur le spectacles
proprement dits et donc sur l’oralité qui doit prévaloir
sur un tel site. On constate, en outre, que si l’identifi-
cation des détenteurs de savoir-faire est aujourd’hui en
bonne voie conformément aux prescriptions de la convention pour la sauvegarde du patrimoine immatériel
de l’Humanité, que nous avons longuement décrites
dans la première partie de cet ouvrage, leur reconnaissance officielle est loin d’être acquise, notamment
dans ses formes les plus concrètes: carte professionnelle, retraite, assurance-maladie…
Comme pour le cadre physique de la place, l’élaboration d’une stratégie globale concernant la préservation
et la revitalisation du patrimoine oral et immatériel de
la place est un préalable nécessaire et impératif : elle
ne peut s’amorcer sans la participation active de toutes
les instances concernées et en particulier, des détenteurs du patrimoine oral eux-mêmes.La Place Jemaâ El Fna de Marrakech
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Recommandations
Concernant le cadre physique
Depuis 2001, date de la proclamation de Jemaa El
Fna, patrimoine oral et immatériel de l’Humanité par
l’UNESCO, on assiste à un renforcement des mesures
de protection existantes. Ce dernier se  manifeste notamment  dans l’interdiction récente de la circulation
automobile autour de la place, la restauration des fa-
çades avoisinantes ou l’homogénéisation des parapets
des commerces et du mobilier urbain.
La difficulté de toute de la Place intervention sur la
place étant de la préserver tout en préservant sa spontanéité, il importe de la sauvegarder sans la « muséi-
fier».
En tout état de cause, toute décision à propos de Jemaa El Fna, aussi minime soit-elle, sur un espace aussi
emblématique et protégé par des réglementations nationales et internationales, doit être mûrement réflé-
chie et concertée.
Mais si l’Inspection des monuments historiques, les divisions d’urbanisme de la Préfecture et de la Municipalité, de l’Agence urbaine et de la Direction régionale
de l’urbanisme tentent de veiller au respect des lois
de protection architecturale et urbaine de la place,  il
n’existe toujours pas de mécanisme juridique moderne
concernant la protection du patrimoine immatériel ou
les détenteurs du savoir-faire.
Concernant le patrimoine oral proprement dit, un travail important doit être engagé, visant à la préservation
de la dignité des acteurs de la place Jemaa El Fna. Leur
absence de statut pose, en effet, de manière particuliè-
rement aigue, la question de la transmission et par là
même du devenir de ce patrimoine.
D’autant que la jeunesse marocaine, dans son ensemble, a de plus en plus tendance à méconnaître ce patrimoine. Un travail de sensibilisation important doit
être engagé. Dans ce sens, l’Association «Place Jemaa
El Fna patrimoine oral de l’Humanité», a proposé avec
l’aval de l’UNESCO et  le soutien du gouvernement
japonais,  un plan d’action sur 3 ans, visant à mieux
faire connaître ce patrimoine et à le redynamiser à travers divers projets.
Aujourd’hui, l’UNESCO conduit le projet à son terme
en veillant à la réalisation de ce livre destiné à une
meilleure sensibilisation de la jeunesse à ce pan essentiel de sa culture et en coordonnant et soutenant
plusieurs actions auprès des écoles de Marrakech, en
partenariat avec la Délégation Régionale à la Culture et
le Ministère de l’Education Nationale.La Place Jamaa El Fna, patrimoine culturel immatériel de Marrakech, du Maroc et de l’humanitéLe patrimoi

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