Hommage a une personnalité
Mohamed Bastaoui, Marco Bellocchio, Terry Gilliam, Shah Rukh Khan, Forest Whitaker et Roschdy Zem.
Affirmant une volonté d’éclectisme, le Festival met cette année à l’honneur
Mohamed Bastaoui, Marco Bellocchio, Terry Gilliam, Shah Rukh Khan, Forest Whitaker et Roschdy Zem.
Après James Caan, Larbi Doghmi, Harvey Keitel, Kiyoshi Kurosawa et Mohamed Abderahmane
Tazi honorés en 2010, le Festival continue d’affirmer son rôle de carrefour des cinématographies
mondiales en rendant hommage à des fortes personnalités venues d’horizons différents.
MOHAMED BASTAOUI | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
MARCO BELLOCHIO | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
TERRY GILLIAM | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
SHAH RUKH KHAN | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
FOREST WITHAKER | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
ROSHDY ZEM LE CINEMA MEXICAIN A L’HONNEURAprès le Maroc, l’Espagne, l’Italie, l’Egypte, la Grande-Bretagne, la Corée du Sud et la France, le Festival International du Film de Marrakech rendra hommage au Mexique, à l’occasion de sa onzième édition. Le cinéma mexicain est aujourd’hui le plus développé et le plus vif d’Amérique Latine. Cette cinématographie latino-américaine est reconnue pour sa diversité et l’aura internationale de certains de ses talents. Vive et ambitieuse, l’industrie cinématographique mexicaine a la capacité de concilier grandes productions populaires et cinéma d’auteur exigeant. Le Festival célèbrera la jeune génération, le nouvel âge d’or du cinéma mexicain qui ces dix dernières années, voit la consécration de talents mexicains sur la scène internationale : Guillermo Del Toro, Alfonso Cuarón, Alejandro González Iñárritu, Carlos Reygadas, Gael García Bernal, Diego Luna, Amat Escalante, Rodrigo Pla, Michael Rowe, Fernando Eimbcke, Francisco Vargas, Rigoberto Perezcano … CHRONOLOGIEAvant les années 30, les premièrs films mexicains sont principalement des documentaires sur la Révolution mexicaine et les œuvres de fiction vont mettre du temps à voir le jour. Les années 30 voient l’éclosion d’une industrie cinématographique sur le point de devenir une référence pour tout le monde hispanophone. Les comédies « ranchera », mélodrames qui dépeignent un Mexique rural idéalisé, deviennent à cette période le genre national par excellence. Dans les années 1940, alors qu’Hollywood fait les yeux doux aux icônes mexicaines (telles que Maria Felix ou Dolores del Rio) un nouveau genre se développe alors avec succès : l’adaptation littéraire à grand spectacle. Les années 50 marquent le début d’une décennie de crise artistique et la prédominance des films de vampires et de momies : L’âge d’or du cinéma fantastique mexicain. A cette même période, « Santo », héros des films de « Lucha Libre » devient l’icône d’une culture populaire très forte. Paradoxalement c’est à cette même période que le réalisateur espagnol exilé au Mexique, Luis Buñuel réalise parmi les films les plus importants de sa carrière : « Los Olvidados » en 1950, ou « L’Ange exterminateur » en 1962. Les années 70 accueillent le renouveau du cinéma mexicain aussi bien au travers de la trilogie mythique d’Alejandro Jodorowsky (« Fando et Lis » (1968), « El Topo » (1970) et « La Montagne Sacrée » (1973)) que de la création de « Cine Independiente » autour de trois cinéastes importants : Arturo Ripstein, Felipe Cazals, Rafael Castenado. Ce trio de mentors va précéder l’éclosion de la nouvelle génération de réalisateurs mexicains : Guillermo Del Toro est le premier réalisateur à se faire connaître avec « Cronos » (1993). Ami et collaborateur de Del Toro, Alfonso Cuarón tourne en 2001 « Y tu mama también », qui révèle deux acteurs mexicains majeurs : Gael García Bernal et Diego Luna. Le premier film de Alejandro González Iñárritu (« Amours chiennes » en 2000) est un succès international. Deux cinéastes sont apparus sur la scène des festivals internationaux : Carlos Reygadas (« Japon » 2002) et son chef-opérateur devenu cinéaste Amat Escalante (« Sangre », 2005). Mais on assiste également à l’émergence de cinéastes comme Fernando Eimbcke (« Lake Tahoe », 2008), Rodrigo Pla (« La Zona, propriété privée », 2007), Michael Rowe (Caméra « Année Bissextile » 2010), Francisco Vargas (« El Violin » 2004) … Génération Mexique:
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